
Candidat à la Caméra d'Or
Durée : 1H38
avec Guillaume Gouix, Matila Malliarakis, Mélissa Désormeaux Poulin, David Salles
Paulo, un jeune pianiste, rencontre Ilir, un bassiste d'origine albanaise. C'est le coup de foudre. Du jour au lendemain, Paulo quitte sa fiancée pour s'installer chez Ilir. Le jour où ils se promettent de s'aimer pour la vie, Ilir part en en voyage, mais il tarde à donner signe de vie. Ilir se retrouve derrière les barreaux. Leur amour résistera-t'il aux aléas de la vie? David Lambert porte à l'écran une passion amoureuse avec beaucoup de densité et de justesse, en évitant les poncifs. Sans doute la première étape d'une prometteuse carrière de réalisateur.
Ma note = 16,5/20
11h00 Djeca/Enfants de Sarajevo de Aida Begic (Un Certain Regard, Bosnie)
Durée :1h 30min
Avec Marija PIKIC et Ismir GAGULA

Rahima, 23 ans s'occupe de son petit frère Nedim, 14 ans, lui évitant ainsi l'orphelinat. Ils habitent à Sarajevo. Rahima occupe un emploi dans un restaurant, son frère est lycéen. Victime de brimades, il se bagarre à l'école, fait l'école buissonnière et prépare d'autres bêtises bien plus graves. Aida Begis dépeint une tranche de société en pertes de repères, à l'avenir incertain. Elle ouvre de nombreux dossier. Mais on attend vainement qu'elle en referme certains. Dommage, le début était encourageant. Le travail sur la bande sonore mérite d'être salué.
Ma note = 12/20

Candidat à la Caméra d'Or
Durée : 1h44
Room 237 explore les multiples théories autour de la signification réelle du film Shining de Stanley Kubrick. 237, c'est le numéro de la chambre mystère qui déclenche le raz de marée final dans Shining, et qui bizarrement portait le numéro 217 dans le roman éponyme de Stephen King. Cinq personnes obsédées par le film de Kubrick s'expriment. Selon leurs analyses des images de Shining, un skieur sur une affiche représenterait le minotaure, Kubrick avouerait de manière détournée qu'il a mis en scène l'alunissage truqué d'Appollo, l'holocauste et Hitler seraient dissimulés en filigrane subliminal à de plusieurs reprises. Au milieu d'une des "démonstrations", on a aussi droit à un cours de numérologie. Les élucubrations de ces cinq inconnus sont décidemment lunaires. Le chef d'oeuvre de Kubrick mérite mieux. Et s'il contient quelques erreurs de raccords entre plans consécutifs, celles-ci sont bien mieux décryptées sur internet. En résumé, si vous voyez Room 237 à l'affiche dans le cinéma en bas de chez vous, allez-y si vous voulez soutenir la salle d'art-et-essai, mais n'oubliez pas d'emporter votre sudoku. Si vous n'avez pas l'âme d'un saint-bernard, passez votre chemin. Ce film est nul.
Ma note = 2/20
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